Le sujet forme avec le verbe la phrase minimale.
Sans sujet ni verbe, pas de phrase.
Le sujet régit l'accord du verbe.
Le sujet fait ou subit l'action.
Le sujet est ce dont parle le reste de la phrase.
Si on a un sujet, on a un verbe et vice versa.
Le sujet permet de faire comprendre au lecteur ou l'interlocuteur de ce dont on parle.
On peut aussi voir si on a affaire au sujet ou pas, en cherchant quel est le thème de la phrase.
Si on trouve le thème, on a alors le sujet.
Il faut pour cela le différencier du propos, qui forme le reste de la phrase.
Le sujet peut faire l'action.
Le sujet peut subir l'action.
Il existe également des sujets qui ne font pas d'action ni qui n'en subissent pas non plus.
On parle alors de verbes abstraits.
Ce sont des verbes qui n'évoquent pas une action :
Les sujets de verbes impersonnels, à savoir le sujet grammatical et sujet réel, ne se conjuguent qu'à la 3e personne du singulier.
Si on peut supprimer les éléments autour du verbe et du sujet, on ne peut jamais supprimer le sujet ni le verbe.
Pour le sujet d'un verbe à l'impératif, le sujet est ici contenu dans le verbe.
On ne le voit pas écrit.
On peut avoir dans une même phrase, d'autres sujets qui sont rattachés à un verbe à l'infinitif lorsque le sujet est sujet de propositions infinitives.
L'eau coule.
Sujet + verbe.
Le tigre du Bengale vit majoritairement en Inde.
On comprend que l'on parle du tigre du Bengale, c'est le sujet.
L'avocat que j'ai contacté, pourra sûrement m'aider.
Adrien tombe au sol.
Le sujet Adrien subit l'action.
Le rocher tombe au sol.
Le sujet rocher subit l'action.
Albert aime les fleurs.
Albert ne fait pas l'action ni ne la subit.
Je suis calme.
Sujet + verbe d'état.
Il pleut.
Il est ici sujet du verbe pleut qui est lui, impersonnel.
Le petit chien marchait dans la rue qui était belle et éclairée.
On pourrait supprimer dans la rue qui était belle et éclairée, la phrase conserverait un sens : Le petit chien marchait.
Attrape le ballon !
On parle à quelqu'un, c'est obligatoire, nous sommes au mode conditionnel.
Alfred voyait son labrador rire tous les soirs.
Alfred est le sujet du verbe voyait.
Son labrador fait aussi l'action, puisqu'il rit tous les soirs.
Par conséquent son labrador est à la fois complément d'objet direct (COD) de voyait et sujet de rire.